Comment planter le cerisier japonais ?

Il est un emblème floral annonçant la fin de l’hiver. Une somptueuse floraison printanière recouvrant la quasi-totalité de ses rameaux, un feuillage flamboyant pendant l’automne, le cerisier japonais est un arbuste à planter sans hésiter au jardin. Vous pouvez encore le mettre en terre hors période de gel, mais en conteneur. On vous explique comment pas à pas.

Il est un emblème floral annonçant la fin de l’hiver. Une somptueuse floraison printanière recouvrant la quasi-totalité de ses rameaux, un feuillage flamboyant pendant l’automne, le cerisier japonais est un arbuste à planter sans hésiter au jardin. Vous pouvez encore le mettre en terre hors période de gel, mais en conteneur. On vous explique comment pas à pas.

  • Matériel
  • Bêche
  • Pelle

Quelles variétés de cerisier japonais planter ?

Les cerisiers de petite taille se prêtent idéalement à la culture en pot à disposer sur le balcon ou sur la terrasse :

  • Prunus incisa kojo no mai. Des fleurs en abondance, un feuillage devenant rouge écarlate à l’automne.
  • Prunus padus. Des fleurs blanches en grappes au printemps, un feuillage doré ponctué de baies noires à l’automne.

Les cerisiers de taille moyenne se plantent pour former une haie fleurie.

  • Prunus cerasifera pissardii. Une floraison printanière qui recouvre entièrement les rameaux et un feuillage rouge foncé et pourpre à l’automne.
  • Prunus serrulata amanogawa. Une floraison abondante et odorante au printemps et un feuillage doré strié de pourpre à l’automne.

Les cerisiers de grande taille seront utilisés de manière isolée.

  • Prunus serrulata kazan. Une floraison double très abondante et un feuillage jaune orangé à l’automne.

Comment planter le cerisier japonais ?

Plongez votre pot (laisser la motte dans son pot) dans un seau d’eau. Toutes les bulles d’air piégées dans la terre doivent s’échapper.

A l’aide de votre bêche, creusez votre trou de plantation. Le trou doit faire environ 3 fois la taille de la motte tant en hauteur qu’en largeur.

A l’aide de votre pelle, cassez de nouveau la terre dans le fond du trou sur une vingtaine de centimètres. Retirez cette terre peu riche et la remplacez-la par un compost bien décomposé. Mélangez le reste de votre compost à la terre qui servira à reboucher le trou. Versez un arrosoir plein au fond du trou.

Retirez la motte de l’eau. Déchignonnez la motte (cela consiste à dérouler les racines qui se sont développés autour de la motte afin qu'elle puisse s'enraciner).

Placez la motte au fond du trou. Veillez à ce que le haut de la motte arrive juste au niveau du sol. Versez la terre amendée.

Tuteurez votre arbuste de manière à ce qu’il ne souffre pas des vents hivernaux.

Arrosez abondamment autour du tronc.

  • Astuce : protégez le pied en disposant un carton non imprimé autour du tronc, puis une couche épaisse de paille, de BRF ou de foin. Cela protégera l'arbuste contre le gel, favorisera la vie microbienne et l'existence d'un écosystème riche et limitera l'apparition des mauvaises herbes.